Marcelline a assisté le 8 octobre au démontage du snack du Club 55 qu’elle a rebaptisé : le Piccolo 55. En effet, en raison de la nouvelle règlementation élaborée par la commune de Ramatuelle, l’ensemble des établissements de plage de Pampelonne doivent se conformer au Schéma d’Aménagement du littoral afin que les dunes et la flore soient préservées et que la biodiversité puisse être maintenue malgré le changement climatique.

Mais alors qu’elle était à Paris œuvrant au sein de son association Avec Sylvie on sème pour la vie afin que les semences anciennes et reproductibles soient, elles aussi, protégées, Marcelline apprit le 16 octobre que la collision entre le navire roulier tunisien et le porte-conteneurs chypriote qui avait eu lieu le dimanche 7 octobre au large du Cap Corse, avait entraîné une importante pollution en Méditerranée et que, d’après les autorités, environ 600 tonnes de fioul étaient arrivées sous forme de boulettes d’hydrocarbures sur les plages du golfe de Saint-Tropez.

Après que Jean-Luc Videlaine, préfet du Var, ait ordonné la mise en place du plan Polmar Terre, et que Roland Bruno, maire de Ramatuelle, ait reçu Éric de Wispelaere, sous-préfet, puis François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire, Marcelline, accompagnée de Sylvie, s’est rendue sur place où les équipes de la société Le Floch Dépollution avaient commencé un minutieux travail de nettoyage.

Afin d’en savoir un peu plus sur la façon dont les choses s’étaient déroulées les jours précédents, Marcelline a rendu visite à son ami Patrice de Colmont au Club 55. Puis après avoir montré le bord de mer et les vagues à son petit chat Lumière du Sud qui séjourne au château de La Mole, elle a écouté Raymond Viala du Cen Paca lui expliquer pourquoi les plages étaient interdites au public car en marchant sur le sable et les feuilles mortes de posidonie, les passants allaient emporter sur les semelles de leurs chaussures des boulettes d’hydrocarbures et polluer ainsi encore plus.