À la galerie Artcube, Frank Mulliez, photographe et pilote d’hélicoptère, expose d’immenses tirages d’animaux sauvages, des espèces en voie de disparition. Frappé par l’intensité qui se dégage des regards de ces léopards, tigres, lions, éléphants, gorilles à dos argenté, jaguars, guépards, qu’il suit des jours entiers avec son épouse Caroline afin de se faire accepter, adoptant leurs attitudes, apprenant leur langage pour communiquer, Frank Mulliez parcourt le monde tout au long de l’année, le Botswana, le Brésil, le Kenya, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Rwanda, Bornéo… , à la recherche de rencontres avec ces grands fauves et ces grands primates de la faune sauvage.
Son secret : arriver à regarder dans les yeux ces animaux et les photographier dans un moment unique où humanité et animalité n’ont plus de frontière.
Enfant autiste qui a pu s’épanouir grâce à la sagacité d’un père qui a écouté les conseils d’un professeur de médecine lorsque celui-ci l’a encouragé à mettre ce petit garçon de 3 ans au contact d’animaux, Frank, à 12 ans, fan de Philippe de Dieuleveult, rêve de voyager comme lui autour du monde avec une caméra. À 20 ans, il rejoint les chasseurs alpins et devient pilote d’hélicoptère formé par Michel Anglade. Puis c’est la rencontre avec l’Afrique où Frank Mulliez décide de consacrer sa vie à la protection des espèces en voie de disparition en donnant des conférences dans des écoles et en offrant 25% du prix de ses tirages photographiques à des associations qui oeuvrent à une petite échelle, sans frais de structure exorbitant, où l’argent est employé sur le terrain, et qui donnent du travail aux habitants locaux afin que ceux-ci refusent le braconnage et apprennent à devenir rangers et à s’occuper des animaux.
Les œuvres de Frank Mulliez sont actuellement exposées à la Galerie Artcube, chez Jonathan Gervoson, 9 place de Furstenberg, à Saint-Germain-des-Près, jusqu’au 15 décembre 2019.