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Laissons la haine à ceux qui n’ont pas la capacité d’aimer (Martin Luther King)

Bonjour à tous, la semaine dernière, je vous ai fait écouter la lecture de l’une de mes nouvelles, Mon papa est curé, extraite de mon recueil Brèves enfances. Pour rester dans la religion, voici un texte chrétien que j’ai cité dans mon prochain roman à paraître, Tous les prénoms ont été changés, l’histoire d’amour de Madeleine et Victor, une histoire d’amour, de jalousie et de violence, dans lequel il n’y a que de l’amour, malgré la jalousie et la violence.

 

« Lorsque nous aimons, récite l’inconnu à Madeleine, si nous sommes pleins de confiance envers le jugement dernier, nous n’avons pas peur, car Dieu est pardon, même si nous nous sommes mal comportés dans le passé, Dieu nous pardonnera, ainsi rempli de cette confiance en soi et en Dieu, nous pouvons entrer dans l’amour parfait qui chasse la peur, mais si nous avons peur de nos égarements du passé, nous tomberons dans cette folie de la jalousie excessive car nous savons que nous avons mal agi, et nous attendons, inconsciemment, une punition. L’objet aimé devient alors le miroir sur lequel nous projetons nos erreurs anciennes. »

 

Et voici un extrait de mon prochain roman : « Madeleine raccroche. Emma l’avait prévenue. La jalousie de Victor est le reflet de son désir inconscient de tromper Madeleine, mais comme son propre désir d’infidélité lui est insupportable, il s’en défend en la lui attribuant. Victor est dans une telle confusion de sentiments et de mensonges qu’il ne peut survivre qu’en étant dans l’inversion accusatoire, il accuse Madeleine de ce qu’il est, il l’accuse de le tromper alors que c’est lui qui a le désir inconscient de la tromper, en la frappant, c’est comme s’il se punissait. »

 

Je vous souhaite une belle semaine avec ces quelques mots de Martin Luther King : « Celui qui accepte le mal sans lutter coopère avec lui » et aussi : « La haine trouble la vie, l’amour la rend harmonieuse. La haine obscurcit la vie, l’amour la rend lumineuse. »

 

Rendre la vie lumineuse, c’est ce que j’essaye de faire avec Marcelline, vous offrir des petits moments simples et lumineux, joyeux et spontanés. Je vous remercie de votre fidélité.

Sylvie Bourgeois

Marcelline lit La dame bleue, une nouvelle de Sylvie Bourgeois de son recueil Brèves enfances publié aux éditions au Diable Vauvert (éditrice Marion Mazauric)

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