Au Domaine de la Tourraque, à Ramatuelle, au cœur du Golfe de Saint-Tropez, Marcelline a visité avec Guillaume Craveris les trente hectares de vignes de leur propriété viticole familiale, qui sont cultivées en agriculture biologique depuis 2009 afin de préserver l’écosystème local et de protéger sa biodiversité exceptionnelle. Sous l’œil toujours avisé et pertinent de Joseph brun, surnommé Jo le patriarche, Guillaume gère avec son frère Sébastien et leur parents José et Lyne, père et fils étant les maitres-chai, cet exceptionnel vignoble d’une beauté paisible et fracassante, dont les terres tombent jusqu’à la Méditerranée, près de la plage de la Bastide blanche, de la Briande, à quelques encablures de l’Escalet et du cap Taillat, et qui est situé dans le Parc National de Port-Cros.
La famille Brun-Cravéris cultive principalement des cépages de grenache, mourvèdre, carignan, syrah, rolle, sémillon, ugni blanc, cinsault, tibouren, et produit des vins rouges, rosés et blancs sous l’appellation AOP Côtes de Provence, dont la cuvée Joseph Brun, la cuvée Classic, la cuvée Harmonie. Grâce à un pressurage doux, un contrôle des températures de macération, une fermentation à partir de levures indigènes, une production conservée dans des cuves thermorégulées, et une vinification en barriques de chêne, les vins de la Tourraque sont doux, ronds et fruités, très agréables et appréciés des connaisseurs qui recherchent un vin bio élégant et léger.
Leur vin est vendu sur place au Domaine ou dans leur boutique au centre du village de Ramatuelle, il peut aussi être livré dans toute la France, à Monaco, en Allemagne, en Belgique ou au Luxembourg. Il est également servi dans de nombreux restaurants de la région dont le snack du Club 55 sur la plage de Pampelonne qui le propose à ses clients depuis plusieurs années. Marcelline le sert également à Paris, dans leur appartement de Saint-Germain-des-Près, lorsqu’avec Sylvie, elles reçoivent des amis.
Férus de bon produits, les Brun-Craveris fabriquent aussi leur propre huile d’olive à partir des 370 oliviers répartis sur deux hectares, des jeunes et des plus anciens, aux noms bien provençaux, cailletier, bouteillan, la berruguette appelée aussi aglandeau.