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Les prédateurs contre les bienveillants

Sylvie Bourgeois Harel au Club 55 sur la plage de Pampelonne à Ramatuelle dans le Golfe de Saint-Tropez au coeur du Massif des Maures, le restaurant de Patrice de Colmont

J’ai toujours divisé les êtres humains en trois parties, d’un côté, les prédateurs, de l’autre, les bienveillants et, au milieu, un ventre mou qui, par paresse, habitudes, éducation, peur, suit ceux qui ont le pouvoir. Et depuis des siècles et des siècles, ce sont toujours les prédateurs qui ont le pouvoir n’hésitant pas à se battre et à tuer pour le garder ou l’obtenir.
 
Contrairement aux prédateurs, les bienveillants ne sont absolument pas intéressés par le pouvoir, ils voient un papillon passer, ça leur fait leur journée, je schématise un peu, mais l’image me plaît. Ils s’intéressent à la vie, à la contemplation, à l’émerveillement, à l’amour, à la liberté, ils n’ont aucune envie de se battre et encore moins d’avoir du pouvoir sur leurs congénères, c’est chiant, c’est pathologique de vouloir avoir du pouvoir, il faut en permanence extraire le plus mauvais qui est au fond de soi pour manipuler, comploter, manigancer, il faut faire des alliances avec des pires que vous, il faut aimer le sang et la mort.
 
Quant au ventre mou qui, par peur, paresse, habitudes, obéit au pouvoir, il suffirait de pas grand-chose pour qu’il bascule dans la bienveillance.
 
Pour mieux comprendre, dessinons une balance à l’ancienne, sur le plateau de gauche, mettons 11% de prédateurs qui ont vraiment un gros pouvoir de prédation au niveau mondial (c’est facile à constater, le monde est en guerre), sur le plateau de droite, mettons 9% de bienveillants qui œuvrent partout sur la planète pour réparer les dégâts des prédateurs, et au milieu 80% de ventre mou. Il suffirait que 3% du ventre mou deviennent bienveillants pour que la balance bascule sur la bienveillance, pour que la vie sur terre soit respectée, la vie humaine, la vie animale, la nature.
 
Devenons ces 3% à rejoindre les bienveillants pour faire basculer cette dramatique malveillance. Ça peut commencer déjà par éteindre la télévision, ne plus lire et écouter la presse qui polluent votre cerveau avec des informations nuisibles et toxiques, à la place, admirez les papillons ou les chats de votre quartier, appelez vos amis, embrassez-les, dites-leur que vous les aimez, prenez le temps de respirer profondément, sentez la joie que vous procure la beauté d’un tableau de Modigliani ou de Toulouse-Lautrec, ou celui de votre peintre préféré, fuyez les aberrations de certaines expositions d’Art contemporain où l’on veut vous faire gober qu’un Mickey ou un énorme bonbon en plastique rose est de l’art, écoutez Mozart, chantez, écrivez, refusez l’écriture inclusive qui tue la pensée, dessinez toutes les jolies choses que vous aimeriez raconter aux enfants pour les faire rêver et grandir intelligemment à leur tour.
 
Et surtout recherchez l’émerveillement et donnez de bonnes intentions à chacune de vos actions, ce n’est pas plus compliqué que ça de bien vivre.
 
Sylvie Bourgeois Harel

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