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Les bienfaits de la sauge

Les bienfaits de la sauge par l'écrivain Sylvie bourgeois Harel à Ramatuelle dans le Var

« Qui a de la sauge dans son jardin n’a pas besoin de médecin ! »

Hippocrate disait : Que ton aliment soit ton remède et ton remède ton aliment. 

J’aime toutes les tisanes. Dès que je suis à Ramatuelle, j’adore cueillir de la sauge, du fenouil, de la bruyère arborescente, de l’ortie, de la mélisse, de la menthe, de la verveine, du thym, du romarin, des violettes, de l’eucalyptus, des pissenlits. Je les fais sécher, puis je les mets dans des bocaux que je ramène à Paris. Je n’aime pas avoir à porter de lourds bagages, d’ailleurs, où que j’aille, que ce soit pour un jour ou pour un mois, je prends toujours la même valise de taille moyenne, avec presque rien dedans, ce qui me prend le plus de place, ce sont les affaires de tournage lorsque je filme ma petite Marcelline, mes différents micros, mes pieds pour poser mon téléphone, mon réflecteur de lumière, ses foulards… , mais quand je rentre du Sud, j’adore ramener des paniers remplis de bons légumes issus de semences reproductibles. Je ris chaque fois que je vois des petits insectes ou araignées sortir des salades et des choux, preuve que ceux-ci ont bien été cultivés sans pesticides, l’air étonné de se retrouver dans un train à grande vitesse. Et j’adore aussi avoir les bras chargés de mes sacs remplis de toutes ces plantes qui m’aident à rester en bonne santé, j’en ai toute une collection que je bois après chaque repas.

 

Je soigne également, avec, mes amis dès qu’ils ont un début de rhume, d’angine, de mal au ventre, de migraine, de difficultés à dormir. J’aime aussi le vocabulaire lié à ces plantes médicinales à utiliser en infusion, en gargarisme, en onguent, en cataplasme, dont on ne prélève qu’une partie : piloselle, rhizome, bulbe, racine, écorce, bourgeon, feuille, sommité fleurie, fleur, pétale, graine, tégument de la graine, exsudation de la plante, thalle pour les algues. 

 

J’aime aussi savoir que 5000 ans avant Jésus-Christ, en Chine, en Égypte et en Mésopotamie, certains papyrus témoignent déjà de l’utilisation de ces plantes pour guérir certains maux ou prévenir des dommages liés au vieillissement. Dans notre monde occidental, ce sont Théophraste, Aristote, Pline l’Ancien, Dioscoride, avec son ouvrage De Materia medica qui décrit plus de cinq cents plantes, et Galien, médecin du beau Marc-Aurèle et fondateur de la pharmacie, qui ont été les premiers à expliquer les propriétés curatives de tout cet arsenal thérapeutique végétal.

 

De mon côté, j’aime à croire que je peux soigner les âmes et l’esprit avec mes mots et ma joie, je me dis que l’émotion et l’amour que je mets dans mes textes, mes romans ou nouvelles, que ce soit des rires ou des larmes, sont autant de potions magiques pour ouvrir notre cœur et prendre conscience du sens que l’on veut donner à notre vie. 

Sylvie

À Ramatuelle, près du château Saint-Amé, située à la limite de Saint-Tropez, l’écrivain Sylvie Bourgeois Harel qui adore le massif des Maures explique les bienfaits de la sauge, une plante aromatique et médicinale qui pousse très bien dans le bassin méditerranéen et dont les propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires sont efficaces en tisane, infusion, décoction ou gargarisme. En effet, la sauge contient des antioxydants et de l’acide rosmarinique qui contribuent à son action neuro-protectrice et antiinflammatoire. Son usage est également reconnu pour traiter les problèmes et troubles digestifs fonctionnels, comme les ballonnements, la sécrétion de sucs digestifs, une digestion difficile, les flatulences. Elle est parfaite aussi après un repas un peu trop copieux. Cette plante qui pousse abondamment en buisson renferme une multitude de vertus diurétiques, toniques, antiscorbutiques, antidiabétiques, antiseptique, mais aide aussi à lutter contre la transpiration excessive et les bouffées de chaleur lors de la ménopause. Elle contribue également au confort des hommes lors de leur andropause et de leurs premiers problèmes liés au bon fonctionnement de leur prostate. Un dicton de nos grand-mères qui connaissaient bien les qualités de la sauge dit : « Qui a de la sauge dans son jardin n’a pas besoin de médecin ». D’ailleurs son nom vient de salvare qui veut dire sauver en latin. Lorsque vous faites votre tisane de sauge, il est important de la laisser infuser une dizaine de minutes et de la couvrir afin que les principes actifs ne s’évaporent pas.

La sauge ayant de nombreux bienfaits nutritionnels, il est possible aussi de faire avec du vinaigre aromatisé à la sauge, tout comme de l’huile, ou du beurre. La sauge est l’alliée de la cuisine, vous pouvez la mettre dans de nombreuses sauces ou marinades, dans l’eau des pâtes, dans votre soupe de courgettes, vous pouvez aussi la déguster en beignet ou en raviolis, un régal que les Italiens réussissent à merveille, surtout le restaurant de Rochetta, à la frontière italienne de Vintimille, près de Menton, un must suivi d’un bain dans les baignoires naturelles qui se trouvent à deux pas du village.

La fumigation de la sauge blanche est également un acte essentiel pour la purification d’une maison, il faut surtout y mettre une intention de nettoyage, d’amour, de sagesse, de paix, de bonne santé, de réussite, afin d’éloigner les mauvaises ondes des personnes négatives et jalouses qui vous veulent du mal. La sauge brûlée permet d’attirer les bonnes ondes, les énergies positives, son odeur aide à se recentrer sur ses priorités. Cela s’appelle la cérémonie de la fumée. Il s’agit de brûler des feuilles séchées ou un bâton de sauge blanche et d’imprégner de sa fumée votre corps et les pièces dans lesquelles vous vivez afin de les libérer des énergies négatives et de protéger également votre âme et votre esprit. Sylvie et Marcelline qui sont l’objet de nombreuses jalousies et ont été victimes de plusieurs agressions à Ramatuelle, que ce soit sur la plage du Club 55 ou au château de la Mole, la dernière physique en date (les autres ont été verbales lorsque Sylvie a été traitée de sorcière sur la plage publique de Pampelonne à deux reprises) étant le samedi 27 février 2021 lorsque Sylvie avait rendez-vous avec le propriétaire Patrice de Colmont afin de récupérer ses affaires et habits, puisque cette demeure du Domaine de La Mole a été son lieu de travail et d’habitation, et que le contrat de Sylvie, qui a travaillé pendant 4 ans et huit mois pour cette propriété agroécologique, prenait fin début mars. Même Marcelline a été projetée et jetée violemment dans la cour devant les escaliers où Sylvie avait l’habitude de se garer. Quoi qu’il en soit, préférant rester dans la bienveillance, l’amour, la tolérance, la douceur, Sylvie et Marcelline n’ont pas riposté, elles n’ont rien dit, à un moment, Sylvie qui a vraiment eu peur d’être battue et rouée de coups, a crié à l’aide, mais personne n’est venue la secourir, et comme à chaque agression qu’elle a subie, Sylvie est restée calme et a attendu que l’orage de haine qui se déferlait sur elle, passe. Même Patrice de Colmont, lorsqu’il a vu Sylvie le lundi, lui a dit qu’elle était exaspérante de rester aussi calme. Et tous les employés du Club 55 présents lorsqu’elles ont été agressées plusieurs fois sur la plage, notamment en juillet 2017 et en 2018, peuvent témoigner de leur calme et de leur impassibilité. Comme dit Sylvie : « il faut laisser glouglouter les égouts, il faut être au-dessus de toute cette vilaine méchanceté ». En effet, depuis longtemps, Sylvie a choisi de pardonner et d’oublier et de rester fidèle à ses valeurs humaines de compassion. Un bien triste constat néanmoins car Sylvie aimait travailler dans cette propriété où elle et son patron avaient pour projet de créer un potager médicinal ainsi qu’une ferme thérapeutique pour aider tous ceux qui ne vont pas bien.

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