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Jacques Caplat explique à Marcelline les dégâts de l’élevage industriel

Jacques Caplat, agronome, anthropologue, administrateur de l’association Agir Pour l’Environnement explique à Marcelline l’effet de serre et la contribution anthropique due à l’impact et à l’augmentation par l’homme et comment l’élevage industriel, qui, non seulement, ne respecte pas la vie, ni la mort, des animaux, vaches, porcs, moutons, bœufs, en les entassant, en les nourrissant hors sol et en les tuant de façon honteuse et scandaleuse, pollue la planète au niveau mondial, alors que d’avoir des animaux en pâturage est excellent pour l’équilibre des matières organiques et carbone fixé. L’élevage intensif est un désastre tout comme les cultures intensives émettent, à cause des engrais azotés, trop de gaz nocifs en quantités catastrophiques, carbone, azote minéral, méthane.

Jacques Caplat est intervenu dans quatre vidéos sur la chaîne YouTube de Marcelline l’aubergine, pour :

  • dénoncer les désastres de l’agriculture et de l’élevage industriels au service de la rentabilité financière des grands groupes céréaliers et agricoles, omettant de respecter les besoins naturels de la terre qui a été détruite par les pesticides et autres antibiotiques, sans parler du gaspillage et asséchement de nos réserves en eau.
  • réhabiliter le savoir paysan et expliquer comment l’agriculture biologique qui prend en compte le vivant, le sol, les semences, la biodiversité, les insectes, les animaux, mais aussi l’humain, peut combattre la misère et la faim dans le monde, en nourrissant, de façon saine et en quantité suffisante, les hommes mais aussi en leur redonnant du travail, et également comment il est fondamental de redonner ses lettres de noblesse au savoir paysan qui n’est plus entendu alors qu’eux seuls connaissent les sols et leurs semences qu’ils échangeaient auparavant entre eux, en étant jour et nuit à l’écoute des besoins de leurs terres, de leurs plantations, de leurs légumes, de leurs arbres fruitiers, de leurs animaux, sachant les observer et noter les différences ou améliorations, et non les savants, technocrates ou agronomes, appelés anciennement physiocrates, qui ont une vision réductionniste du monde en niant la vision systémique de celui-ci, et qui donc ne peuvent qu’élaborer des théories que l’on pourrait qualifier d’hors sol aussi aberrantes que les cultures du même nom.
  • expliquer comment l’agriculture biologique pourrait éradiquer la faim dans le monde en nourrissant de façon saine les hommes et les animaux, en redonnant leur travail aux paysans de tous les continents, et en redonnant la vie à la terre. En effet, l’agriculture industrielle telle qu’elle est pratiquée depuis 70 ans a, non seulement, appauvri la terre, détruit la biodiversité, éradiqué 75% du patrimoine mondial des semences anciennes et reproductibles, en cultivant des kilomètres de linéaires de monocultures traités aux engrais chimiques et aux pesticides, mais a également créé de la pauvreté en retirant le travail manuel de millions de paysans qui se retrouvent sans emploi et meurent de faim dans les bidonvilles des pays africains ou les favélas du Brésil, alors que leurs terres pourraient largement les nourrir si celles-ci n’étaient pas aux mains des grands groupes agricoles.

Fils d’un paysan qui a cofondé La Confédération Paysanne, Jacques Caplat est également conférencier, et auteur chez Actes-Sud deChangeons l’agriculture, réussir la transition, de L’Agriculture biologique pour nourrir l’humanité, démonstration, de L’agroécologie, une éthique de vie, en collaboration avec Pierre Rabhi.

Jacques Caplat, qui se définit comme un passeur d’informations dans le principe de l’éducation populaire, sans asséner de savoir, mais en proposant les clefs de la compréhension afin que chacun puisse apprendre et s’adapter, a été technicien en agriculture biologique au sein d’un GAB, Groupement d’Agriculture Biologique, a travaillé pendant huit ans à la FNAB, Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, a été animateur d’un groupe d’experts français sur les semences biologiques, a été  l’un des deux représentants de la France auprès des institutions européennes à propos des semences biologiques, a accompagné des paysans conventionnels dans leur transition vers une agriculture biologique tout en faisant le lien avec le Ministère de l’agriculture et l’Union européenne, et a participéà des missions de développement agricole au Bénin, au Bangladesh et en Italie.

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